Glossaire des termes

une entente entre les membres de la famille stipulant que l’unité familiale est une priorité absolue. Cela sous-entend que la famille travaillera ensemble pour gérer les conflits et sera flexible pour répondre aux exigences du travail au service de la famille (Carrington, 2006).

Un état de santé mentale qui peut survenir dans le mois suivant l’exposition à des facteurs de stress ou à des événements traumatisants. Les symptômes peuvent comprendre des flashback, des pensées intrusives, l’évitement de certaines situations susceptibles de rappeler le traumatisme, des troubles du sommeil ou une hypervigilance.

(voir aussi Stress toxique)

« toute manifestation d’un sentiment ou d’une émotion » (APA, 2022).

Affect positif : le sentiment positif qui se manifeste lorsqu’une personne a une vision positive d’elle-même et de sa vie (par exemple, lorsqu’elle atteint un objectif personnel, lorsqu’elle a le sentiment d’avoir réussi).

Affect négatif : le sentiment négatif qui se manifeste lorsqu’une personne a une vision négative d’elle-même et de sa vie (par exemple, parce qu’elle n’a pas atteint un objectif, parce qu’elle a vécu un événement menaçant ou traumatisant).

Les familles du PSP peuvent éprouver ce sentiment lorsque le membre du PSP est soit « physiquement présent, mais psychologiquement absent, soit physiquement absent, mais psychologiquement présent » (Boss, 2017, p. 113). En d’autres termes, un membre de la famille du PSP peut éprouver un sentiment de perte, malgré la présence physique du membre du PSP.

des sentiments contradictoires qui se manifestent en même temps. Des émotions mitigées, de la confusion, de l’incertitude et de la tension entre les émotions attendues (fierté, loyauté) et les émotions vécues (peur, rancœur) sont d’autres façons de décrire le sentiment d’ambivalence.

Ou « marcher sur des œufs » : il peut s’agir de mesures prises par les familles du PSP en anticipation d’une réaction ou une attitude négative de la part du membre du PSP lorsque celui-ci rentre chez lui, ou encore cela pourrait consister à prévoir les humeurs, à éliminer les déclencheurs et à aménager les espaces pour les rendre calmes et accueillants pour le membre du PSP lorsqu’il rentre chez lui.

une réaction physique et/ou mentale (par exemple, inquiétude ou appréhension excessive) qui se produit lorsqu’on anticipe quelque chose (réel ou perçu, négatif ou positif). Il peut s’agir d’un sentiment de tension, de détresse et d’une accélération du rythme cardiaque.

une façon de décrire un individu, un comportement, un style parental qui est perçu comme contrôlant et favorisant des règles strictes ainsi que l’obéissance (Johnson et al., 2005).

Style parental autoritaire :  une forme de parentalité ou de soins qui privilégie l’obéissance et les règles, et qui peut imposer des punitions si ces règles ne sont pas respectées.

Style parental démocratique :  une forme de parentalité ou de soins qui privilégie l’individualité et l’autonomie tout en offrant des conseils sur le comportement.

une forme d’adaptation qui fait que le membre du PSP évite d’affronter les effets de l’exposition au traumatisme ou à l’expérience stressante. Cela pourrait se traduire par l’adoption de comportements visant à éviter les émotions et/ou les personnes associées au traumatisme, et être aussi inoffensif que d’écouter un film lorsqu’on est anxieux, ou aussi nocifs que de consommer des substances pour éviter de faire face au traumatisme en question (Arble et al., 2018).

le sentiment d’acceptation, d’approbation et d’intégration avec un individu, un groupe ou une société.

Les lignes de démarcation qu’une personne trace entre les différents contextes de sa vie — qu’il s’agisse de la famille, du travail ou de la vie sociale et/ou qui sont créées pour simplifier et/ou naviguer dans sa vie (Ashforth et al., 2000).

L’incapacité à reconnaître la particularité psychologique des individus ou de soi-même, et/ou une confusion quant aux rôles interpersonnels appropriés dans l’environnement actuel (par exemple, à la maison ou au travail).

se produit lorsqu’une personne se sent excessivement épuisée, que ce soit physiquement, émotionnellement ou mentalement. Peut être causé par un environnement de travail stressant, un environnement familial stressant, des conflits continuels, une surcharge des rôles, et/ou une surcharge prolongée portée par une personne.

un aspect important des liens positifs d’un groupe ; la confiance mutuelle et la bonne volonté entre amis ou avec des groupes sociaux.

« une personne qui répond aux besoins et apporte un soutien à une autre personne qui n’est pas entièrement indépendante, comme un nourrisson ou un adulte malade » (APA, 2022).

penser au pire résultat possible et s’inquiéter qu’il se produise. Par exemple, un membre de la famille peut avoir des pensées catastrophistes lorsque le membre du PSP ne rentre pas à la maison à l’heure prévue.

Se produit lorsque les horaires de garde des enfants sont difficiles à établir, à maintenir ou à organiser. Peut être dû à des horaires de travail incohérents, à des heures supplémentaires imprévues ou aux exigences d’une double carrière de PSP.

le sentiment d’avoir une certaine responsabilité ou un certain devoir envers sa communauté.  Pour certaines familles du PSP, ce sentiment peut découler de leurs liens au membre de leur famille qui fait partie du PSP (Porter et Henriksen, 2016).

toutes les formes de connaissance et de conscience, comme la perception, la conception, la mémoire, le raisonnement, le jugement, l’imagination et la résolution de problèmes (APA, 2022).

Également nommée fatigue mentale; une baisse des ressources cognitives qui se développe au fil du temps, résultant d’exigences cognitives soutenues ; peut contribuer à une perte de productivité, à de mauvais résultats scolaires, à un risque accru d’accidents et à une diminution de la qualité de vie (Frontiers in Psychology, 2022).

proximité et familiarité ; amitié ; soutien

séparer ou isoler mentalement les pensées et les comportements contradictoires (par exemple, séparer la vie familiale de la vie professionnelle).

l’épuisement ou le stress lié à la prise en charge d’autres personnes qui peuvent ou non avoir subi un traumatisme. Peut entraîner « un sentiment d’impuissance, de confusion ou une perte de compassion et d’empathie envers les autres, ainsi qu’un sentiment d’isolement… » (ICRTSP, 2019).

un concours où des individus ou des groupes sont en compétition pour des récompenses limitées. Par exemple, dans les familles du PSP :  une compétition entre les responsabilités professionnelles et familiales du PSP, ou une compétition entre les tâches professionnelles dans les familles à double carrière due PSP.

lorsqu’il y a des opinions/actions concurrentes dans lesquelles deux ou plusieurs parties sont en désaccord.

Basé sur le comportement : lorsque les comportements d’une personne sont incompatibles avec les comportements attendus dans un environnement spécifique. Il peut s’agir, par exemple, de l’introduction de comportements professionnels dans l’environnement familial. (Greenhaus & Beutell, 1985).

Basé sur la contrainte : survient en raison des tensions et du stress liés à l’environnement de travail (tels que les heures supplémentaires et les microtransitions) et ont un impact négatif sur la vie sociale et familiale. (Greenhaus & Beutell, 1985 ; Brodie & Eppler, 2012).

Basé sur le temps : se produit lorsque le temps passé au travail commence à avoir un impact négatif sur le temps passé à faire d’autres activités sociales ou à passer du temps en famille. (Greenhaus & Beutell, 1985).

modèle parental qui consiste à donner la priorité aux enfants. Qu’il s’agisse d’organiser la garde des enfants, de gérer les désaccords en dehors de la présence des enfants ou de créer une certaine cohérence au sein du foyer, la communication et le compromis permettent d’y parvenir tout en gardant à l’esprit le bien-être des enfants.

se produit lorsqu’un événement potentiellement traumatique pouvant entraîner une forte réaction émotionnelle est vécu par les membres du PSP (ICRTSP, 2020).

se produit lorsque le traumatisme d’un membre du PSP est transféré à une autre personne, entraînant un affect positif ou négatif (Bakker et al., 2008 ; Cox et al., 2022).

Transfert direct : lorsque le traumatisme du membre du PSP entraîne une augmentation directe du stress pour la famille PSP (Brough et al., 2018).

Transfert indirect : lorsque le traumatisme du membre du PSP entraîne un stress accru pour la famille PSP, en raison d’un manque de soutien émotionnel de la part du PSP (Brough et al., 2018).

avoir la capacité de reconnaître et de naviguer dans la diversité culturelle ; reconnaître les différences culturelles et avoir la volonté d’apprendre, de s’adapter et de fonctionner au sein de groupes divers. Dans le contexte du PSP, cela pourrait signifier avoir des connaissances suffisantes pour aider à la prise de décision tout en gardant à l’esprit la diversité culturelle concernant les individus ou les groupes.

accumulation et cooccurrence d’exigences vécues à la fois par les familles et/ou des membres individuels de la famille qui peuvent épuiser les ressources familiales (par exemple, une combinaison de travail par quarts, d’heures supplémentaires, de congés annulés et de responsabilités familiales supplémentaires) (Cramm et al., 2018).

discussion après un incident ou une expérience traumatisante pour aider à atténuer les dommages psychologiques potentiels (Malcolm et al, 2005).

une coupure qui se produit entre les membres de la famille, les amis ou la communauté en général après des absences continues dues à des horaires de travail atypiques et/ou des heures supplémentaires (Täht & Mills, 2012).

se retirer, que ce soit physiquement ou émotionnellement, d’une situation, d’une activité ou d’une relation. Par exemple, les membres du PSP pourraient se désengager de leur famille après avoir vécu un événement traumatique pendant leur quart de travail, et les familles du PSP pourraient se désengager des activités sociales en raison de conflits d’horaire.

des gestes qui causent du tort à une autre personne au sein de la cellule familiale. Il peut s’agir d’un préjudice physique, émotionnel, psychologique, sexuel ou même financier.

un ménage dans lequel chaque adulte a sa propre carrière.

s’occuper de personnes âgées qui peuvent avoir besoin de l’aide d’autres personnes, comme un membre de la famille.

se sentir émotionnellement épuisé ou vidé à la suite d’un stress professionnel ou personnel (Cafasso, 2021).

la capacité à comprendre, être conscient et vivre indirectement les pensées et les sentiments d’autrui (Hernandez-Wolfe et al., 2015). Cela peut se traduire par de la compassion ou de la considération pour autrui et un niveau de sensibilité aux situations individuelles.

avoir confiance en soi et participer activement au contrôle de sa trajectoire de vie.

le moment suivant les quarts de travail du PSP qui leur permet de revenir à un schéma comportemental normal/régulé après une journée de travail (stressante) (c.-à-d., normal

les valeurs culturelles, religieuses, expérientielles et personnelles partagées qui permettent d’orienter les décisions et les jugements de la famille sur ce qui est bien et ce qui ne l’est pas.

soutien apporté par un membre de la famille à un parent, un conjoint ou un enfant qui a besoin d’une aide supplémentaire pour accomplir les tâches quotidiennes. La prestation de soins familiaux est un acte d’amour visant à améliorer la qualité de vie d’un autre membre de la famille. Les aidants familiaux ne sont pas rémunérés et n’ont pas reçu de formation, mais ils prodiguent un soutien à leurs proches.

processus dynamique qui soutient le fonctionnement de la famille et lui permet de faire face à l’adversité (Cramm et al., 2018).

lorsque les pressions de la vie familiale commencent à s’infiltrer dans l’environnement professionnel, affectant la capacité d’une personne à faire son travail (Greenhaus & Beutell, 1985).

(voir aussi Conflit travail-famille)

personne ayant reçu une formation spécialisée qui fait partie des premières à arriver et à apporter de l’aide sur les lieux d’une urgence, comme un accident, une catastrophe naturelle ou un attentat terroriste. Historiquement, cela inclut les paramédics, les policiers, les agents spéciaux, les pompiers et les sauveteurs ; d’autres membres formés d’organisations chargées de fournir une assistance professionnelle sur les lieux d’une urgence (c.-à-d., le personnel du 911) peuvent également être considérés comme des premiers répondants (ICRTSP, 2019).

(voir aussi Personnel de la sécurité publique)

fatigue qui survient en raison de la nécessité de s’adapter continuellement à un changement chronique (par exemple, les exigences et l’imprévisibilité des horaires de travail du PSP peuvent entraîner une fatigue de flexibilité).

anxiété et inquiétude excessives à propos d’une série de préoccupations ; difficile à contrôler (APA, 2022).

l’appréciation (par exemple, dans le contexte des familles PSP, il s’agit de l’appréciation que le public exprime à l’égard du PSP et/ou de leur famille) (Porter & Henriksen, 2016).

fait référence aux organismes, lieux de travail et familles qui ont des attentes importantes en termes d’engagement, de temps et d’énergie de la part de la personne (Segal, 1986).

« état de complet bien-être physique, mental et social » (Organisation mondiale de la santé, 2011).

état où on a l’impression de ne pas pouvoir s’aider soi-même dans une situation négative.

« état de vigilance anormalement élevé, notamment face à des stimuli menaçants ou potentiellement dangereux » (APA, 2022).

un partage d’informations liées au travail par des canaux non officiels.

difficulté à s’endormir ou à rester endormi, entraînant une fatigue et une altération de la capacité à fonctionner (APA, 2022).

relation étroite, affectueuse et/ou amoureuse entre deux personnes qui ont une connaissance approfondie l’une de l’autre.

malaise lié à la perception d’être seul (APA, 2022).

trouble de l’humeur caractérisé par une tristesse persistante et un manque d’intérêt pour le monde extérieur.

un mauvais état de santé mentale qui répond aux critères de certains diagnostics ; terme à privilégier à celui de maladie mentale (CIPSRT, 2019).

l’état psychologique et émotionnel d’une personne. Une bonne santé mentale est essentielle pour mener une vie agréable et permet de surmonter les expériences négatives. Une mauvaise santé mentale rend une personne vulnérable aux maladies mentales. La santé mentale peut être affectée par divers facteurs, comme la famille, les amis, le travail ou l’école, la maladie physique ou la consommation de substances.

autre terme pour désigner un état psychologique résultant d’une expérience traumatisante ou d’un stress (ICRTSP, 2019).

négociations quotidiennes continues entre les membres d’une famille, influencées par les relations, les comportements et les facteurs externes tels que le travail atypique et le stress professionnel (Everri et al., 2013).

être conscient et attentif à ses propres expériences, à son bien-être, dans le moment présent (Shapiro et al., 2006).

travail atypique comparativement à d’autres (Agocs et al., 2015) comme les risques accrus, les horaires/quarts de travail irréguliers et des attentes par rapport à l’identité.

ceux qui travaillent selon des horaires atypiques par rapport à un horaire fixe.  Le travail atypique se fait de jour comme de nuit, est rotatif, et comprend le travail les fins de semaine et les jours fériés (Täht & Mills, 2012)

processus par lequel la société ou les individus vivent une situation si fréquemment qu’elle devient perçue comme normale.

stress lié au travail ; pressions subies par un employé en raison de ses responsabilités, de ses conditions, de son environnement, de ses attentes, etc.

toute difficulté psychologique persistante résultant de fonctions opérationnelles telles que le maintien de l’ordre public, le combat ou toute autre fonction liée au service. Les individus qui subissent un niveau élevé de traumatismes liés au stress opérationnel risquent davantage de souffrir de dépression, d’anxiété ou de trouble de stress post-traumatique. (Association canadienne pour la santé mentale).

comprend par exemple le manque de personnel ou de ressources, la surveillance constante des compétences décisionnelles par les supérieurs, ou une mauvaise communication, des attentes (Brodie & Eppler, 2012).

Plusieurs structures organisationnelles reliées au PSP sont issues des structures militaires traditionnelles, faisant respecter les grades et utilisant une structure hiérarchique organisationnelle, ainsi que des tactiques et des méthodes d’entraînement militaires (Cox et al., 2022 ; Ricciardelli et al., 2018 ; Sommerfeld et al., 2017).

état de fatigue et de diminution des capacités de fonctionnement.

changements positifs pour soi-même après avoir vécu un événement traumatique (ICRTSP, 2019).

fait référence « au stress et/ou à un mauvais état de santé mentale causés par l’exposition à un événement potentiellement traumatisant sur le plan psychologique » et perturbe « le fonctionnement quotidien dans les activités sociales, professionnelles ou familiales » (ICRTSP, 2019).

« Un trouble mental qui peut survenir après avoir été exposé à des facteurs de stress psychologique au cours de types précis d’événements graves, potentiellement traumatisants sur le plan psychologique » (ICRTSP, 2020). « …peut comprendre la combinaison de différentes problématiques, soit des troubles du sommeil, des rappels d’image (flashbacks), des déclencheurs, des rappels vifs réguliers, des souvenirs intrusifs, de l’évitement des rappels de l’événement psychologiquement traumatisant et de l’évitement associé penser à l’événement psychologiquement traumatisant, de difficultés à se rappeler d’éléments de l’événement psychologiquement traumatisant, de pensées négatives persistantes, de déprime, de colère, d’un sentiment d’engourdissement émotionnel et, d’avoir des difficultés à se sentir émotionnellement connecté à la famille ou aux amis proches » (ICRTSP, 2020).

terme non clinique qui englobe une série de blessures de santé mentale, y compris certaines blessures de stress opérationnel (BSO), le trouble de stress post-traumatique non diagnostiqué, l’anxiété ou la dépression. Il est utilisé pour refléter l’impact de la blessure de façon plus précise (ICRTSP, 2019).

comportements qui sont auto-initiés et orientés vers l’avenir ; le fait de se prendre en main et de faire bouger les choses (Bateman & Crant, 1999).

(Voir aussi Comportement réactif)

interaction psychologique avec les émotions

sentiment d’aversion, désignation d’une personne ou d’un organisme comme étant inférieur, indigne ou digne de mépris (Duarte et al., 2006).

croyance ou opinion, souvent partagée par de nombreuses personnes et fondée sur comment les choses paraissent (par exemple, la perception du PSP par le public est souvent influencée par les événements récents, le climat géopolitique, etc.), souvent façonnée par et dans les médias, les films et les récits folkloriques.

terme désignant les personnes exerçant une profession dans le domaine de la sécurité publique et pouvant « inclure, sans s’y limiter, les agents des services frontaliers, les responsables des communications de sécurité publique, les travailleurs correctionnels, les pompiers (professionnels et volontaires), les gestionnaires d’urgences des collectivités autochtones, le personnel du renseignement opérationnel, les paramédics, les policiers (municipaux, provinciaux, fédéraux) et le personnel de recherche et de sauvetage» (ICRTSP, 2020).

réaction immédiate aux sentiments suscités par une situation, un problème ou un autre enjeu incontrôlables ; les comportements réactifs sont généralement négatifs et découlent de l’absence d’un sentiment de contrôle.

(Voir aussi Comportement Proactif)

agir de façon émotive et impulsive en raison d’un sentiment de stress, de colère ou de douleur.

sentiment de mécontentement à l’égard de quelque chose ou de quelqu’un perçu comme mauvais

résultat de la vie d’une personne ou sa capacité à surmonter des expériences négatives qui auraient pu avoir été potentiellement traumatisantes ou stressantes. Une personne plus résiliente peut surmonter ces expériences. En revanche, une personne moins résiliente peut être exposée à un risque de maladie mentale.

se produit lorsqu’une personne adopte des comportements familiaux en dehors de la maison ou continue à s’engager dans des activités liées au travail alors qu’elle ne travaille pas (c.-à-d., répondre à des courriels de travail, prendre des appels de travail, etc.) (Badawy & Schieman, 2021).

« conflit temporel qui survient lorsqu’une personne perçoit qu’elle n’a pas assez de temps ou d’énergie pour répondre aux exigences de l’ensemble de ses rôles» (Kahn et al., 1964, cité dans Duxbury et al., 2021, p. 999).

adultes qui subviennent aux besoins de leurs enfants et de leurs parents vieillissants (ou d’autres membres de la famille) et qui sont pris en sandwich entre les besoins des générations plus jeunes et plus âgées (Lingren & Decker, 1996).

traumatisme résultant d’une relation entre une personne qui n’a pas subi de traumatisme et une autre qui en a subi un (Porter & Henriksen, 2016 ; Cox et al., 2022).

compétence qui consiste à reconnaître et à accepter les émotions que l’on ressent

lorsque les membres de la famille complètent les informations manquantes, ce qui peut entraîner une inquiétude ou une anxiété inutile (Black, 2004 ; Bochantin, 2017).

état résultant d’un manque de sommeil, d’un sommeil interrompu ou perturbé, d’un manque d’uniformité dans les habitudes de sommeil, etc. Il peut s’agir de rythmes de sommeil irréguliers ou de dormir toujours à des heures bizarres dans la journée.

terme générique pour décrire les troubles du sommeil ; peut impliquer le fait de se réveiller lorsque le membre du PSP arrive à la maison ou part au travail pendant les heures de sommeil ; peut également impliquer que les enfants se réveillent ou se couchent à des heures différentes selon que le membre du PSP est en quart de travail ou non (Ananat & Gassman-Pines, 2021 ; Bochantin, 2010).

soutien par les pairs, la famille et d’autres cercles sociaux visant à apporter un réconfort et un sentiment d’appartenance (APA, 2022).

terme générique utilisé pour décrire les répercussions générales sur les partenaires ou les autres membres de la famille, dan familles du PSP (Sharp et al., 2022 ; Tuttle et al., 2018).

Débordement autoritaire : débordement qui se produit lorsque le membre du PSP ramène à la maison des comportements qui conviennent davantage à la vie professionnelle qu’à la vie familiale ; essentiellement, le membre du PSP rentre à la maison en agissant comme s’il était encore au travail (Johnson et al., 2005 ; Miller, 2007).

Conjoints/Partenaire

« attitude sociale négative associée à une caractéristique d’un individu qui peut être considérée comme une déficience mentale, physique ou sociale… implique une désapprobation sociale et peut conduire injustement à la discrimination et à l’exclusion de l’individu » (APA, 2022).

dissimuler la souffrance physique et émotionnelle et ne pas se plaindre, comme on pourrait s’y attendre dans certains lieux de travail militaires ou paramilitaires.

lorsque des exigences excessives créent une surcharge psychologique (APA, 2022).

une façon de décrire ce que les gens ressentent lorsqu’ils vivent quelque chose de stressant (ICRTSP, 2019).

« tendance à la consommation compulsive de substances marquée par des conséquences négatives importantes et récurrentes sur le plan social, professionnel, juridique ou interpersonnel, telles que des absences répétées au travail ou à l’école, des arrestations et des difficultés conjugales » (APA, 2022).

un diagnostic qui englobe la consommation excessive de substances, quelles qu’elles soient, malgré les problèmes négatifs liés à ce type de comportement.

Familles où les deux parents travaillent à l’extérieur de la maison et partagent les responsabilités parentales, et où l’un des parents ou les deux travaillent selon des horaires atypiques (Boyd-Swan, 2019).

(voir aussi Stress aigu)

expérience d’une personne face à tout événement susceptible de provoquer une détresse conduisant à des sentiments négatifs de peur et de préjudice psychologique (APA, 2022 ; ICRTSP, 2022)

Traumatisme aigu : traumatisme qui survient à la suite d’un événement traumatique unique et isolé ; notamment les agressions physiques, les agressions sexuelles, les catastrophes naturelles, les fusillades de masse, les attaques terroristes ou les accidents de voiture (Bence, 2021).

Traumatismes complexes : « Traumatisme psychologique grave résultant de types d’événements sévères potentiellement traumatisants sur le plan psychologique » (ICRTSP, 2020).

Traumatisme chronique : traumatisme survenant à la suite d’événements traumatiques répétés ou prolongés comme les violences domestiques, la guerre ou le combat, la violence communautaire, la maladie chronique ou, la négligence (Bence, 2021).

implique des expériences directes ou indirectes de mort réelle ou de menace de mort, de blessure grave ou de violence sexuelle (APA, 2011).

lorsque quelque chose est inconnu ; peut affecter la confiance d’une personne dans ses décisions.

ne jamais savoir à quoi s’attendre ; incertitudes constantes. Dans le contexte des familles du PSP, il peut s’agir d’horaires de travail inconnus, de rappels au travail ou d’heures supplémentaires, de sécurité, etc.

« acte de reconnaître et d’accepter les pensées, les sentiments et l’expérience d’une personne » (Le Royal Santé mentale — soins et recherches).

expérience vicariante du rétablissement d’une personne après un traumatisme ; influence positive de la résilience de l’autre personne démontrée par son parcours/rétablissement (Hernandez-Wolfe et al., 2015).

effet transformateur cumulatif sur un aidant ou un membre de la famille qui travaille avec le membre du PSP en tant que survivant d’événements traumatisants ; façonné par l’intériorisation des expériences émotionnelles des autres en raison d’une relation empathique avec eux (Cohen & Collens, 2013 ; Cummings et al., 2018 ; Devilly et al., 2009 ; Hernandez-Wolfe et al., 2015).

« état de bonheur et de contentement, avec de faibles niveaux de détresse, une bonne santé physique et mentale globale et de bonnes perspectives, ou une bonne qualité de vie » (APA, 2022).

comportement psychologique qui peut se produire en réponse à un stress ou à un traumatisme. Dans le contexte du PSP, il peut amener un membre du PSP qui a été exposé à un traumatisme ou à un quart de travail stressant à se « retirer » de sa famille ; il pourrait ne pas communiquer, être irritable et ne pas pouvoir ou ne pas vouloir participer à ses tâches familiales normales, pendant qu’il tente de se remettre de son expérience traumatique.

lorsque les pressions professionnelles commencent à s’infiltrer dans l’environnement familial, affectant la capacité d’une personne à prendre soin de ses enfants ou d’elle-même (Greenhaus & Beutell, 1985).

(voir aussi Conflit famille-travail)